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DOULAPLUX : efficacité de l’anesthésie locale à la xylocaïne tamponnée (AL) dans le contrôle de la douleur induite par les gestes pleuraux - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.026 
V. Guiraud-Chaumeil 1, 2, , H. Goussault 1, A. Boudjemaa 1, 2, F. Viñas 1, V. Bonnefoy 1, Q. Gibiot 1, G. Rousseau-Bussac 1, B. Maitre 1, G. Mangiapan 1, 2
1 Service de pneumologie, CHI Créteil, Créteil, France 
2 G-ECHO, groupe de travail échographie thoracique, SPLF, Paris, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La prévention de la douleur induite par les soins doit être une priorité pour tous les actes techniques. L’AL avant un abord pleural n’est pas toujours proposée du fait de la douleur induite par la xylocaïne elle-même. Cependant des recommandations existent pour diminuer cette douleur, en particulier sur l’utilisation d’une aiguille fine pour le derme et le tamponnement de la xylocaïne au bicarbonate de sodium. Toutefois, elles ne pas suffisamment connues des pneumologues et rarement appliquées à la paroi thoracique [1]. Nous appliquons ces recommandations systématiquement avant tout abord pleural depuis plusieurs années dans notre unité. Le but de ce travail est d’évaluer l’efficacité de cette technique d’AL pour les abords pleuraux.

Méthodes

Étude descriptive prospective monocentrique. Tous les pts ayant eu un premier abord pleural dans notre service, ont été inclus de manière prospective d’avril 2022 à juillet 2023. L’évaluation de la douleur de l’abord pleural a été réalisée 20mn après le geste selon l’EVA ou l’EN. L’intensité de la douleur a été corrélée à différentes données (étiologie, PS, sexe l’âge, HAD (Hospital Anxiety and Depression scale), taille de l’aiguille ou du drain, type de geste pleural réalisé, quantité de Xylocaïne utilisée, expérience de l’opérateur, durée du geste).

Résultats

Deux cent cinquante et un points inclus : (H : 60,2 %), âge moyen 68 ans. Etiologies : pleurésie : 62 % (cancers thoraciques 77 %, cancer extra thoraciques 23 %), pleurésie infectieuse : 9,6 %, PNT : 6,4 %, transsudats (ICG ou cirrhose) : 5,2 %, autre : 5,2 % et sans étiologie : 11,5 %. Le PS était à 0 ou 1 chez 65 % et2 chez 35 %. Soixante-quinze virgule trois pourcent des pts ont évalué leur douleur selon l’EVA, et 24,7 % selon l’EN. L’abord pleural était une ponction chez 58 %, une biopsie chez 28 %, et un drainage chez 14 %. L’intensité moyenne de la douleur est de 0,6 sur une échelle de 10 (±1,3). Soixante-sept virgule sept pourcent ont une EVA ou EN strictement égale à 0, et 92,6 %2 et 4,4 % ont une échelle de douleur4: (4 à 8). Il n’y a pas de différence d’intensité de douleur selon l’expérience de l’opérateur, le score HAD ou le PS. Les patients douloureux (EVA>2) sont plus jeunes (58,6 vs 69 ans), ont une procédure plus longue (22,5 vs 17,2min), présentent une plus grande proportion de drains (54 vs 10 %), de pneumothorax ou d’infection (54 % vs 12 %). En analyse multivariée, aucune de ces variables n’est significative. Quatre-vingt-dix-neuf virgule deux pourcent des patients acceptent de refaire la ponction dans les mêmes conditions.

Conclusion

L’AL à la xylocaïne tamponnée permet un excellent contrôle de la douleur dans la grande majorité des cas, quel que soit le geste effectué. Les recommandations sur l’anesthésie locale s’appliquent à l’anesthésie de la paroi thoracique et leur diffusion est fondamentale pour diminuer la douleur induite par les soins. Cependant certaines pathologies, PNT et infection en particulier, peuvent être par elles même douloureuses lors du drainage ou l’évacuation et nécessitent une analgésie supplémentaire.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 16 - janvier 2024 Regresar al número
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